lundi 23 février 2009

Mario Dumont - Rat des villes ET rat des champs

Le roi est mort, vive le roi. Monsieur ADQ lui-même quitte la vie politique pour aller travailler dans une compagnie privée à Montréal. L'em"blême" de la vie de campagne - image qu'il a grandement contribué à nourrir lui-même - le porte-parole des gens des rangs, le représentant de la vie simple et rurale, déménage à la grande ville. Il fera bien ce qu'il veut et ça ne me regarde pas, me direz-vous. Et vous avez raison. Peut-être s'est-il rendu compte que ce sera plus facile de courir derrirère les ambulances là où il y en a plus ?

J'ai bien hâte de voir quel candidat sera porté sur l'autel de l'autonomisme. Stéphane Gendron, Éric Caire, l'autre, là, que personne connaît ?

Remarquez, je ne lui souhaite pas de mal. Certaines idées avaient du bon sens. J'aimais plus ses idées que ses méthodes pour les appliquer. Le Québec est un terreau fertile pour jeunes cerveaux politiques. Notre situation géographique et socioculturelle fait de nous une anomalie francophone dans un océan anglo. Notre devoir est de s'assurer que nos enfants et petits-enfants pourront vivre dans une société riche et pleine de potentiel, sans oublier ce que les anciens ont fait pour que ce soit possible.

Le Parti indépendantiste propose justement cela. Un regard fier, la tête haute, les pieds bien ancrés dans la réalité.