vendredi 9 février 2018

Se contenter des miettes du fédéral

Le gouvernement Couillard, en la personne de Jean-Marc Fournier, se vautre dans le misérabilisme fédéral en gloussant avoir le contrôle sur la culture du cannabis à des fins personnelles. Ottawa dicte qu'un citoyen ne pourra pas faire pousser chez lui "5 plants et plus" (traduction simultanée: max 4); notre bon gouvernement libéral prévoit, lui, bloquer toute culture à des fins personnelles i.e. aucun plant ne pourra être cultivé chez les quidams. Légalement, bien entendu.

Que vous soyez pour ou contre la légalisation ou la consommation du cannabis n'est pas le sujet ici, mais bien l'inaptitude du Québec de décider pour lui-même dans un (autre) domaine qui touche la santé publique et les moeurs des citoyens. C'est comme si votre mère vous donnait $1.50 et vous lancait dans un magasin de bonbons en disant: "Achète ce que tu veux!" On peut bien acheter certaines choses pour ce montant, mais à l'âge qu'a le Québec, n'est-ce pas raisonnable de gérer le portefeuille nous-mêmes?

Si, dans un hypothétique Québec moderne, le gouvernement désirait légaliser la culture du cannabis au même titre que des plants de fraises, et bien, il ne le pourrait pas, parce que Papa Canada est là pour nous empêcher de faire des bêtises. Le Québec se fait traiter comme un enfant par le gouvernement fédéral, et le ministre Fournier s'en vante!

«Comme la loi fédérale prévoit que cinq plants et plus ne sont pas autorisés, zéro, c'est moins que cinq, et il est possible, à zéro, de respecter la loi fédérale. Il n'y a pas un conflit d'application, puisqu'à zéro plant à domicile on respecte et la loi fédérale, et la loi provinciale», a expliqué jeudi le ministre responsable des Relations canadiennes Jean-Marc Fournier.
- Tiré de TVA Nouvelles : http://www.tvanouvelles.ca/2018/02/08/culture-du-cannabis-ottawa-est-dans-le-champ-selon-quebec, le 9 février 2018

Je traduis sa pensée: "Avec les miettes de liberté qu'il nous reste, on réussit à ne pas désobéir à Papa Canada. On est un bon garçon!"

Ne croyez-vous pas qu'il est temps de faire TOUS nos choix? De décider pour nous-mêmes ce qui est bon pour nous? Ne sommes-nous pas un peuple moderne, civilisé, progressiste, responsable? Je réponds Oui, Oui et Oui.

Cet automne, il est temps de choisir l'avenir qui nous convient. Ne laissez pas ce choix dans les mains des gens qui veulent encore nous contrôler. Prenons le contrôle du Québec, pour nous-mêmes. Allez voter pour votre candidat du Parti Québécois.

lundi 22 janvier 2018

Changement de paradigme

Certains sont vite à déclarer le PQ mort et enterré, suite aux annonces des députés Alexandre Cloutier, Agnès Maltais & Nicole Léger de ne pas se représenter aux élections à l'automne 2018. Le départ de membres aussi influents au sein du parti doit sûrement causer quelques remous, mais leur départ n'est pas un signe de faiblesse du parti, mais sera simplement une bosse dans la route qui mène aux élections.

Les chantres de malheur oublient -ou choisissent d'ignorer- que notre système électoral est désormais à date fixe, i.e. ne dépend pas nécessairement des caprices du chef du gouvernement. Les députés sont engagés pour 4 ans, avec une fin de contrat su d'avance. Or, l'échéance du présent mandat est le 1er octobre, au plus tard.

De plus, Mme Maltais a servi presque 20 ans, Mme Léger presque 22, et M. Cloutier a servi 2 mandats. Ils quittent de leur plein gré, avec des feuilles de route exemplaires. Personne ne peut leur reprocher d'avoir usé les bancs ou de s'être rempli les poches au détriment des contribuables, contrairement à plusieurs du parti d'en face.

C'est donc normal et sain de voir certaines personne choisir de ne pas briguer les suffrages après tant d'années au service de la population. Place aux jeunes! Le projet de société porté par le PQ vivra et aboutira grâce au sang neuf apporté par l'implication renouvelée de la jeunesse Québécoise.