dimanche 27 janvier 2008

Atteindre l'indépendance... en français

Que faire pour empêcher que la langue de Molière ne dépérisse plus ? La liste exhaustive serait longue, mais voici une toute petite chose qui peut faire toute une différence: Exiger de se faire servir en français dans les commerces, bureaux et hôpitaux. Si tel ou tel commerce est incapable de répondre au client en français, il faut porter plainte à l'Office québécois de la langue française.

C'est une chose d'accommoder un touriste anglophone de passage en lui parlant anglais. Peut-être va t-il de l'Ontario au Nouveau-Brunswick ? C'est tout autre chose que d'accueillir une personne venant d'un pays étranger, d'une langue autre que le français, lui offrir un emploi, lui offrir bien des avantages que son pays d'origine ne connait même pas (syndicalisation, assurance-emploi, assurance-santé, droits de la personne, sécurité de revenu, etc.) Il faut bien sûr supposer que cette personne est entrée légalement au pays et qu'elle détient les visas, passe-port et autres paperasses légales en règle. Cette personne est redevable envers sa terre d'accueil. Elle devrait, à tout le moins, s'efforcer à apprendre une base fonctionnelle de la langue d'ici.


Un ouvrier russe qui s'installe à Rome, ne va t-il pas apprendre l'italien ? Un étudiant portugais qui va habiter au Burkina Faso, ne va t-il pas apprendre le moorè ou le dioula ?

La langue du commerce est, mondialement, l'anglais, d'accord. Par contre, ce ne sont pas toutes les boutiques de vêtements et les quicailleries qui vendent à l'autre bout du monde ! Le dépanneur du coin ne déclare pas ses revenus au sommet du G7 !

Est-ce trop en demander aux nouveaux arrivants que de ne pas tourner le dos aux gens qui les accueillent et de les respecter en leur parlant dans leur propre langue ?

Dans un Québec souverain, le français sera la seule langue officielle, donc enforcée au niveau de l'affichage public, du travail et de toute la vie publique. L'indépendance est la seule solution logique pour mettre fin à ces débats linguistiques. Il y aura un effort à fournir de la part du gouvernement pour offrir des cours de français dignes de ce nom, à des horaires flexibles et doublés de crédits d'impôts lors de l'obtention de l'examen final. Le tout dans le but avoué de permettre à l'immigrant de mieux s'installer parmi nous, de mieux converser avec ses voisins Québécois et de lui permettre de mieux contribuer à la société Québécoise en général.

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