jeudi 4 juin 2009

Avions-nous vraiment besoin d'une autre preuve ?

La chambre des communes à Ottawa a voté contre la Loi C-307 hier, loi qui, si elle avait été adoptée, aurait fait progresser la langue française au Québec. Cette loi avait pour but de garantir que les services offerts aux points de service du gouvernement fédéral (postes, bureaux de toutes sortes) auraient été en français. Le NPD a voté principalement pour, ainsi que le Bloc, bien sûr. Libéraux et CONservateurs ont votés massivement contre.

Il ne fallait tout de même pas s'attendre à se faire dire que nous avions raison de défendre et protéger notre langue. Les députés de l'ouest canadien nous en veulent encore d'avoir empêché Stephen "Bush" Harper d'être majoritaire. Les libéraux, Ignatieff en tête, rêvent de tous nous entendre parler anglais comme les conquis que nous sommes. D'ailleurs, ni Harper ni Iggy n'étaient présents. La reconnaissance de la nation du Québec ? HA ! Des paroles ! Du vent ! Un gros pet humide !

Pardon pour les non-amateurs d'humour scatologique.

Reste que la langue est au coeur du principe de nation. La culture, l'histoire, les traditions, les croyances, toutes ces choses dépendent de la langue et ne peuvent survivre sans elle. Nous avons une richesse, une pierre précieuse bien à nous que nous nous devons de sauvegarder. À tous les jours le français décline peu à peu à Montréal, malgré tous les efforts.

Cette loi aurait envoyé un message clair à tous, spécialement aux immigrants, que le Québec bat au rythme du français. Si le Canada est officiellement un pays bilingue, c'est surtout grâce au Québec. Les quelques braves communautés francophones hors Québec qui se battent encore et toujours méritent tout notre respect, mais le Canada ne reculera pas devant eux. Ici nous avons encore la masse critique qu'il faut pour faire le nécessaire pas en avant et atteindre notre indépendance politique. De cette façon nous pourrons nous assurer que les générations futures parleront encore la langue de Molière.

Oui, l'indépendance va brasser des cages. Oui, il risque d'avoir des mécontents. On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Il a été estimé qu'il y aurait une période d'incertitude économique de 5 ans suite à l'accession à l'indépendance. Pensez-y: si le OUI avait passé en 1995, ça ferait déjà 9 ans que l'économie serait remontée au niveau d'avant, et nous aurions, selon certains économistes, une meilleure situation qu'actuellement. 5 ans, c'est rien. Il faut penser long terme, imaginer les enfants de nos enfants dans un Québec libre.

www.parti-independantiste.org

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