mercredi 29 octobre 2008

Tout un choix !

C'est finalement arrivé, ce que nous, les souverainistes pensions et avions prévu, Stéphane Dion s'est planté. La face dans le prélart les mains dans le dos, comme si ça avait été une gageure. Mettons le blâme sur la conjecture économique, les élections américaines, les relations internationales, l'alignement des planètes si vous voulez. Le bon peuple canadian a choisi de laisser les libéraux de côté pour se ranger derrière le cowboy au regard de poupée Ken. Long live the gouine.

Les libéraux vont avoir le temps de se consulter en long et en large avant de s'élire un nouveau chef. Ils sont à l'opposition dans un gouvernement minoritaire, et n'ont que peu de poids politique par eux-mêmes. Bref, qu'ils fassent ce qu'ils ont à faire, personne ne leur demande leur opinion de toutes façons. Ils vont pouvoir choisir allègrement lequel des candidats pourra se planter la prochaine fois. Regardons la course telle qu'elle est aujourd'hui, malgré qu'elle n'est pas entamée encore.

Les candidats potentiels: Michael Ignatieff, professeur à Harvard, Oxford et Cambridge. Pas un ignare, mais bien un digne représentant et défenseur de la couronne britannique.
Bob Rae, transfuge du NPD (fédéral), au NPD (provincial Ontario), puis libéral (fédéral) depuis 2006. Encore un revirement et on le prend pour une crêpe au sirop d'érable.
Martha Hall Findlay, qui a failli être députée en 2004 et 2006 (4 ans de vie politique, wow !), et voudrait bien diriger le KKKanada la prochaine fois que les libéraux entrent au pouvoir. Think big, 'sti !
Et le chouchou de ces ladies, le jeune, beau, fringant, bilingue, je-love-le-people-du-Canada, Justin Trudeau. En fait, J.T. a déclaré ne pas vouloir participer à la course à la chefferie, vu son manque d'expérience. Par contre, un sondage Ipsos Reid d'environ 1000 canadians révèle que le fils de PET est la personne que les gens veulent le plus voir à la tête du PLC. Il mène le peloton avec 16% des votes ! Quel score ! 16% ! Strictement entre nous, il faut qu'il y ait une rupture de stock de confiance envers les candidats pour que les opinions soient aussi épars. Le sondage indique même qu'il est meneur dans la branche des 18 à 55 ans, et chez les femmes ! Non mais, il reste quoi comme démographie, après ça ? les jeunes de moins de 18 ans, qui ne peuvent pas voter, et les hommes de plus de 55 ans, qui votent conservateur de toutes façons. En chiffres clairs, 16% de 1000 c'est 160 personnes, de femmes et hommes, âgés entre 18 et 55 ans. Sur 30 millions de population, c'est un vote de confiance de .00053% du bon peuple canadian.

On va être pogné avec le cowboy pour un bon bout. Quoique... Pauline Marois a finalement émis un document qui mentionne la souveraineté, dernièrement. les espoirs pourraient-ils être permis ?

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