jeudi 8 mai 2008

Insulte par-dessus insulte

La Très-Onéreuse Michaelle Jean est en France présentement pour donner le coup d’envoi officiel des festivités du 400e de Québec. Déjà, c’est une gifle au visage. Cette parvenue qui a renié sa citoyenneté française afin de devenir représentante des bourreaux anglais, cette traîtresse à la cause souverainiste qui a viré capot lorsque l’appât du gain était plus fort que le goût de la liberté, cette immigrante partie de rien qui a su se hisser au plus hauts sommets de l’hypocrisie, elle, donnera le départ des navires de La Rochelle dans une reconstitution historique du périple de Samuel de Champlain. Le mot « scandale » est trop faible pour exprimer ce que j’en pense. J’avoue avoir eu la naïveté de croire que notre Premier Ministre Québécois, le Tout-Aussi-Onéreux John James Charest, serait de la partie et se tiendrait aux côtés de la gouverneuse pour cet évènement. Mais non ! Le représentant élu du peuple qu’on célèbre ne participera pas au lancement des navires ! Non seulement n’a-t-il pas été invité, mais il a affirmé qu’il n’y voit aucun problème à laisser sa place à la vis-reine. Voyez-vous ça. Charest ira la semaine prochaine, une fois que le tout sera terminé, et en bon libéral qu’il est, il ira visiter son pote Sarko pour lui dire que les relations avec le Québec passent maintenant par Ottawa. Le mandat du Premier Ministre du Québec est, de façon primordiale et essentielle, de représenter le peuple Québécois en toutes choses. Le peuple Québécois est avant tout un peuple d’origine Française, il est incroyable que notre PM ne juge pas important d’y être. Cela démontre bien à quel point Jean Charest n’a pas le Québec à cœur. À quel point le chef des libéraux méprise notre nation. N’oublions pas qu’il était au cabinet conservateur fédéral il y a 10 ans. Quant à moi il peut y retourner, au cabinet.

Quelle image laissons-nous aux Français, Européens et gens de partout qui suivront ce spectacle ? Quelle impression auront-ils de nous, francophones établis depuis 400 ans, lorsque la couronne britannique annoncera la fondation du Canada grâce aux efforts de Champlain ?

Voyez là encore un exemple d’assujettissement éhonté de la part de nos voisins canadiens. Une nation célèbre 4 centenaires de lutte, de culture entourée d’anglais, de survivance francophone, et Ottawa prend l’avant-scène sous les lumières glorieuses du conquérant, tout souriant. Et JJC qui ne dit mot. Qui ne dit mot consent, apparemment.

Voici donc mon mot, monsieur le premier sinistre : Indépendance. Et bon débarras.

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